Je continue la saga des 312 PB avec l’année 1973 et l’évolution ultime avant le prototype abandonné pour 1974.
Après le sacre de 1972, la voiture alignée en 1973 reçoit quelques modifications dont une augmentation de puissance du 12 cylindres qui passe de 460 à 475Ch, mais aussi un accroissement de l’empattement de 12cm et des modifications sur le train avant.
Ces évolutions qui avaient pour but d’augmenter la stabilité notamment dans les courbes rapides, ont par contre diminué l’agilité et la maniabilité ainsi que la précision du train avant, qui avaient fait la force de la PB.
Par ailleurs l’opposition s’était largement renforcée avec l’arrivé de Matra dans le championnat. Néanmoins celui ci fut très serré à l’instar des 24h du Mans.
La Scuderia en tête jusqu’à la dernière manche, malgré un nombre de victoires moins importantes (2) que Matra (5), mais grâce à de nombreuses secondes places ne perd au final le championnat que de 8pts, en ayant plus de point à enlever au titre des 2 moins bons résultats décomptés.
La voiture reproduite par MARSHMODELS est celle de Merzario/Pace arrivée seconde au Nürburgring dans la même seconde que celle d’Ickx/Redman vainqueur.
Pour l’anecdote, en tête à l’amorce du dernier tour, Pace a du laisser la place à l’autre voiture sur ordre du stand. Fâché, Merzario qui avait du laisser le dernier relais à son coéquipier avait déjà quitté le terrain.
Par rapport à la voiture gagnante, elle bénéficie des dernières évolutions, dont les plus visibles sont la prise d’air type F1 et un radiateur supplémentaire sur le côté droit.
Copyright à qui de droitLe kit est un classique de la marque avec une carrosserie en résine de très bonne facture dont le moulage est précis et très propre, des pièces moulées en white, et de la photo-découpe abondante.
La planche de décalque est complète et de qualité et permet de réaliser également les voitures des deux courses suivantes, Zeltweg et Watkins Gleen.
A noter qu’au contraire d’autres productions de la marque dont les pneus sont en résine dure, ceux ci sont en caoutchouc souple et de bonne qualité.
La première opération après un ébavurage léger, sera de reboucher au putty les grilles sur le dessus des ailes avant, ainsi que l’ouverture sur le flanc gauche devant le passage de roue arrière. Les kits étant prévus pour réaliser plusieurs versions quelques options sont ainsi à prendre.
Un oubli sur la notice, il faudra graver à nouveau une fente sur le flanc à l’arrière gauche devant l’orifice rebouché.
Voici la caisse ainsi modifiée et bien campée sur ses roues.
Seconde modification : je remplace l’arceau et ses jambes de renfort à coller en white, par des tubes de laiton soudés bien plus solides.
On peut commencer les opérations de peinture par le passage de deux couches d’apprêt afin d’avoir un aspect de surface parfait.
La boite à air et l’aileron seront à peindre en vert, et il faudra trouver la teinte la plus proche des décalques des bandes de la même couleur.
La référence RAL 6024 chez Motip fera tout à fait l’affaire.
La caisse est elle réalisée en Tamiya TS8
Après pose des décalques et vernis.
Dernière opération, coller les bas de caisse en photo-découpe après y avoir apposé les décalques et recouvert d’une couche de vernis « satin » qui rend mieux la couleur naturelle de l’alu que le brillant.
C’est un peu plus long et délicat du coté gauche qui est réalisé avec trois pièces distinctes dont une qui doit être plié soigneusement et collée sur la première, ainsi que sur le bas du châssis préalablement assemblé sur la caisse par trois visses. Les jupes arrières noires en résine moulée auront auparavant été collées sous la carrosserie.
Après montage de l’aileron, du rétro et de son mat, de l’arceau et de la boite à air la voiture est terminée. La partie mécanique largement visible à l’arrière, bien que simplifiée, est assez bien rendue. A noter la plaque caractéristique de protection de la mécanique bien rendue par une pièce en photo-découpe.