Dérivée des 412 T1 et T1B de la saison précédente, conçues par J Barnard, la 412 T2 est la dernière monoplace de F1 à moteur V12 de Ferrari.
Pilotée lors de la saison 1995 par le duo formé de Jean Alesi et de Gerhard Berger, elle va obtenir des résultats mitigés.
Dominée par les « Benetton » et « Williams » et, surtout souffrant de fiabilité (13 abandons pour panne mécanique ou électrique), elle ne permettra pas de faire mieux que troisième au championnat constructeur.
Ses pilotes termineront ainsi derrière les pilotes « Benetton » et Williams » soit cinquième pour Alesi et sixième pour Berger et ce malgré une victoire et quatre secondes places pour Alesi.
Elle entrera cependant dans l’histoire de la « Scuderia » en permettant à Jean Alesi pour une fois débarrassé de sa poisse légendaire de signer sa première et seule victoire en F1 sur le circuit de Montréal.
C’est ce modèle « historique » que j’ai décidé de monter.
Copyright à qui de droitC’est un kit Tameo classique en white, qui doit avoir maintenant une bonne vingtaine d’année dans sa conception, mais toujours au catalogue.
Comme à l’habitude chez ce fabriquant, la fonderie est de qualité, la notice soignée et précise, et l’on dispose de deux planches de décalcomanies.
Les suspensions, les ailerons et déflecteurs, le harnais, les inserts de roues sont en photo-découpe. Les roues sont en alu tourné, et les pneus de bonne facture, il faudra juste user un peu la surface de roulement.
Bref du bel ouvrage.
Cerise sur le gâteau, la boite contient deux figurines permettant de faire figurer à coté de la voiture ses deux pilotes.
Première opération, préparation et surfaçage de la coque, puis collage des pièces avant peinture, le bas de coque à l’avant et le diffuseur sur le châssis à l’arrière.
Construction des ailerons et notamment de l’arrière qui comporte quand même 18 pièces, en commençant par les plans horizontaux principaux à coller sur les dérives verticales.
Collages des plans secondaires entre eux puis le tout sur le principal.
De même l’aileron avant. A cet égard Tameo a prévu une troisième dérive latérale permettant de fixer plus facilement la caméra sur l’aileron avant de la voiture d’Alesi, mais c’est « balo » c’est la gauche et pas la droite.
Il faudra s’en passer ! Dommage !
Formage des dérives latérales, un gabarit est judicieusement prévu dans la boite.
Puis collage des supports. A cet égards ceux-ci sont assez fin, ce qui rend bien au final, mais nécessite d’y faire très attention tant qu’ils ne sont pas définitivement collés sur la caisse.
Pour bien les positionner, j’ai adopté la technique suivante : Je commence par les supports avant et médian moins fragiles. Le collage est réalisé avec de la bi-composant (5mm), ce qui permet au départ d’avoir un collage souple, de l’adapter à blanc sur la caisse, puis de le laisser quelques heures afin qu’il devienne le plus solide possible.
On réitère l’opération pour le second
Puis une fois les ensembles bien solidifiés on passe au support arrière plus délicat et n’offrant pas un angle droit par rapport à la caisse.
En attendant, pendant les périodes de séchage, on peut s’occuper des suspensions. Après avoir peint les différents éléments, disques de frein (photo-découpe à plier) étriers, écopes, on plie soigneusement les bras de suspension.
Attention, cette opération est très délicate, il faut être soigneux et surveiller les angles de pliage si on veut avoir une voiture bien sur ses jambes.
Puis collage des suspensions arrières sur le châssis qui aura préalablement été peint et qui aura reçu la boite de vitesse et le support d’aileron arrière.
On vérifie par un montage à blanc sur la caisse le bon angle des bras de suspension antérieurs, avant de passer à la peinture de la carrosserie.
Avant pose des décalques et seconde couche de vernis.
Puis collage définitif des suspensions avant. A cet égard, il convient de préalablement coller sur la caisse les petits déflecteurs en avant des déflecteurs principaux, et de laisser sécher, car le bras inférieur avant passe à travers celui-ci.
Après avoir vissé la caisse sur le châssis, mise en place de l’aileron arrière, en le collant sur le support.
Puis collage des dérives latérales sur la caisse. Compte tenu des opérations préalables cette opération délicate est bien simplifiée et se déroule sans problème.
Après la pose des roues, la voiture est terminée et peu rejoindre la vitrine, après quelques poses photo.
Avec Jean Alesi à côté de sa voiture gagnante.