Cette GTO portant le n° de série 4491 GT est un peu particulière.
Achetée en 1963 par David Piper, elle signe notamment une victoire au 9h de Kyalami. Mais c’est en 1964, qu’elle va devenir remarquable.
Afin d’être plus compétitive face notamment à la nouvelle version développée par Ferrari et aux Cobra de Caroll Shelby, David Piper fait abaisser le pavillon de 15cm afin de la rendre plus aérodynamique.
Cette transformation modifie sensiblement la ligne cette GTO en la rendant encore plus fluide.
Pour ma part je la trouve aussi très belle, notamment avec ses couvres phares amovibles, et sa jolie robe vert BP (sponsor principal de D.Piper)
Non seulement jolie, elle sera aussi efficace : 2ieme au Daytona Continental, 3iemeà Goodwood, 4 ieme à l’international trophy, 4ieme aux 500km de Spa, 7ieme (2ieme de classe) aux 1000km du Nurbürgring, 4ieme (2ieme de classe) aux 12h de Reims, 4ieme à Brand-Hatch, 4ieme (2ieme de classe) aux 1000km de Paris, 2ieme à Kyalami.
En 1965, David Piper la vendra à Peter Sutcliffe, qui plus grand que Piper fait aménager un bossage sur le toit. Elle sera également repeinte dans un vert plus sombre (racing green).
Au cours de cette saison, elle remportera encore trois victoires de classe, à Monza, au Nurbürgring et au Tourist-Trophy.
C’est la version 1964 de David Piper alignée lors des 1000 Km du Nurbürgring que j’ai choisi de représenter.
Le kit permettant de la réaliser, à été créé par Mike Craig dans la série Esprit 43 à 150 exemplaires. Le mien porte le n°62.
Photos d’époque.
La boite Esprit 43 contient tout ce qui faut pour réaliser un très beau kit. 4 versions sont possibles, outre celle du Nurbürgring, celles de Spa, Reims et Brand-Hatch.
Comme d’Habitude, la fonderie est superbe, et la ligne de la voiture très bien rendue. Comme dans les autres kits de cette série, le châssis est en deux parties permettant de présenter la voiture roues braquées.
Les roues à rayon sont nickel, les pneus souples, une grande planche de photo-découpes permet de réaliser tout les détails, les contre-portes et le tableau de bord.
Les vitrages en rhodo sont bien transparents et sans défauts
La planche de décalque est complète pour les 4 versions.
Première opération, fixer des tubes de laiton d’un diamètre légèrement supérieur à l’axe des roues, ce qui permet de rigidifier le kit au final assez lourd et de bien positionner les axes. La contrepartie étant de ne pouvoir utiliser le dispositif permettant le braquage des roues.
En même temps, la solidité du kit dans le temps s’en trouve sensiblement accrue.
Seconde opération : il convient, et c’est un petit défaut du kit, de revoir un peu l’intérieur des passages de roue, si on ne veut pas voir apparaître un jour disgracieux entre la plage arrière et la caisse.
Un peu de résine permet la correction.
Ponçage de la caisse et perçage des différents trous (lumières de n°, essuie- glaces. Poignées de portes, attaches capot…..)
Montage à blanc du châssis et des roues afin de vérifier la bonne assise de la voiture.
Les couvres phares caractéristiques de la voiture. A coller sur la caisse avant peinture.
Avant la mise en peinture, il a fallu trouver la teinte ad hoc, à savoir le vert BP sponsor principal de David Piper. Chez Motip, la teinte RAL 6024 ferra l’affaire pour ceux qui comme moi peignent à la bombe.
Pour les autres la bonne teinte est aussi proposée chez « Renaissance ».
Sur la photo avec le flash le vert ressort un peu clair c’est même un peu « too mutch». Retour à la lumière normale ça rend cependant très bien cette teinte particulière.
L’intérieur et le tableau de bord terminés. J’ai rajouté les câbles d’ouverture des portières. Pour l’intérieur j’ai utilisé la teinte Tamiya TS 88 « Titanium Silver » qui va très bien pour les intérieurs GTO.
Pour le tableau de bord j’ai également refait la planche à fusibles, ainsi qu'en tube de laiton, les 3 aérations sur le dessus.
Pour le coup, le manque de finesse de la fonderie à ce niveau, ne me convenait pas trop.
Dernière particularité de cette voiture, la trappe à essence sur l’aile arrière gauche, est actionnée par un câble qui rentre dans le poste de pilotage par l’une des deux aérations se trouvant sur la vitre arrière.
Plutôt que de coller un fil nylon, j’ai délicatement soudé un fil métallique sur la photo-découpe qui fini le bouchon d’essence. C’est plus solide et ça rend mieux.
La voiture terminée prête à rejoindre les autres GTO en vitrine.
Elle est représentée telle qu’en course, c'est-à-dire avec deux des trois orifices d’aération à l’avant du capot, ouverts. Des photos des essais montrent parfois un seul orifice ouvert ou parfois les trois fermés. C’est au choix.
A noter également les emplacements vides des lampes d'éclairage de numéro.