F 93A GP d'Italie 1993- kit TAMEO

Retour à la F1 avec la voiture de Jean Alesi en 1993 au GP d'Italie à Monza.
Cette voiture plutôt jolie, assez fine, dessinée par Harvey Postlehwaite est loin d'être une des meilleures Ferrari F1 elle est même proche du titre de la plus mauvaise avec les 642 et 643 de 1991, la F92 de 1992 et la plus récente F14T de 2014. Elle partage en effet avec ces dernières d'être une des rares Ferrari F1 a n'avoir remporté aucun GP. A cette triste liste, on peut y ajouter si ma mémoire est bonne la T5 de 1980.
Disposant d'un V12 de 3 497ch et 730 Ch, elle sera la seule Ferrari à suspensions actives, suspensions qui furent d'ailleurs un de ses points faibles. la Scuderia qui ne réussira jamais à les régler correctement, reviendra à un système mixte semi mécanique et semi électronique en cours de saison. Son second point faible fut une consommation excessive qui nécessitera l'embarquement d'un surcroit de carburant la pénalisant en performance .
Son meilleur résultat sera ainsi une seconde place pour J Alési à Monza lors de GP d'italie. La Scuderia terminera seulement 4 ieme au championnat du monde avec....28 pts.  




Le Kit est un Taméo conçu il y a une vingtaine d'année.
Il est relativement simple, il n'y a pas d'ouvrants, avec une coque et un châssis en white , la fonderie étant de qualité très correcte, des suspensions en photodécoupes, et des jantes en alu tournées.
Les inserts de roues, ceintures de sécurité, pièces d'aileron sont en photodécoupes. La planche de décalques est complète et de qualité.



Première étape, un bon ponçage des pièces de fonderie de façon à obtenir un aspect de surface lisse et de faire disparaître les joints des plans de moulage, puis rebouchage de rares imperfections avec du mastic.
Seconde étape avant peinture, perçage des orifices d'attaches des suspensions, des rétros, caméra et antenne, puis collage et masticage de la pièce qui ferme le dessous à l'avant de la coque.

Les suspensions étant en une seule pièce photodécoupée, il convient de les plier soigneusement et de les positionner sur la coque, afin de vérifier l'aplomb de la voiture. On viendra ensuite coller les disques de freins (en deux pièces) les écopes de freins (deux pièces photodécoupées également) les supports de celles ci en laiton tourné, et les moyeux en acier tournés.




Passage de deux couches d'apprêt puis mise en peinture de la caisse



Pendant cette opération un peu longue avec les temps de séchage, j'attaque la construction des ailerons avant et arrière en photodécoupe.



Prochaine étape, première couche de vernis, pose des décalques sur la caisse et seconde couche de vernis.
La fonderie est tout à fait correcte

C'est un beau montage qui s'annonce...J'aime beaucoup les lignes racées de cette F1.

je suis d'accord avec toi, sur le plan esthétique, c'est l'une des plus belles.
......Si elle avait été aussi efficace que jolie.... dommage!!!

Mister F1 va encore sévir, pour notre plus grand plaisir

Et vous n'avez pas fini, car j'en ai encore quelques unes en stock.

Montage des ailerons arrières et avant en photodécoupes, maillechort pour les plus rigides et laiton pour les plus fines et celles devant être formées




L'aileron avant est un peu plus complexe, car il faut plier la photodécoupe des dérives latérales afin de former l'apendice servant à canaliser l'air sur les écopes de frein, et il faut arrondir (avec un manche de lime) la partie arrière des dérives qui épousent la forme des deux grands flaps au dessus de la lame principale.




les deux peints, après pose des décalques. Reste une couche de verni satin en bombe Tamiya TS 79 à appliquer, et à coller la dernière lamelle blanche avec les Marlboro sur l'aileron arrière.



Les roues terminées, les pneus poncés et les décalques BBS et Good-Year posées.



La carrosserie après pose des décalques et seconde couche de vernis. Reste les décalques Fiat et Marlboro que je n'ai pas voulu mettre avant vernis, car elles se superposent à la bande blanche qui ceinture le haut de caisse. Par prudence je n'ai pas tenté la superposition de deux décalques avant vernis de peur d'une réaction non souhaitable



Reste le détaillage de la carrosserie et notamment l'intérieur en noir satiné, puis le montage final.

Prudence est mère de sûreté dit-on... Tu as bien fait de prendre cette précaution, on a parfois de mauvaises surprises .

Sinon, comme toujours quel rythme de qualif' pour prendre la pôle !!

Pour la pôle, celle ci en a pas abusé, loin de là.

Super boulot sur les ailerons, et notamment sur celui de l'avant, c'est net, précis et sans bavure...
Tu me confirme que tu utilises la colle avio & tiger bi-composants pour tes collages ? Perso, la dernier essai que j'ai tenté sur des pièces métalliques de la 156, ne m'avais pas convaincu. Mon assemblage était resté assez '' souple '' et avait fini par se décoller en le faisant jouer. Mauvais dosage ???
En tous les cas, ton montage est top !!!

Merci Sébastien.
Je te confirme que j'utilise l'avio tiger pour la plupart de mes collages. Par contre il faut bien doser 50/50 et surtout au moins 50 de durcisseur et bien mélanger, sinon effectivement ça reste trop souple. De plus il faut maintenir fortement serré pendant la prise (quand c'est pas possible mieux vaux utiliser une cyano). Enfin il faut que tes surfaces soient bien propres et dégraissées, mais ça c'est commun à toutes les colles. Si les pièces sont peintes il vaut mieux mettre à nu le point de colle, car contrairement à la cyano elle ne dissous pas la peinture, et c'est celle ci qui risque alors de se décoller.

Merci François, effectivement avec un dosage de 2 de durcisseur pour 10... ça ne pouvait pas coller !!!

Petit à petit j'avance.
J'ai terminé les détails au pinceau posé les rétros et fini la carbonisation du poste de pilotage.
L'aileron arrière est terminé, avec la pose du dernier flap peint en blanc et décoré aux couleurs Marlboro, les suspensions également, avec la pose des étriers de frein et le poste de pilotage itou....

Demain je commence l'assemblage par la pose des éléments du cockpit, puis les suspensions arrières.

Les détails sont bien mis en valeur

Hâte de la voir sur ses slicks ...

Sébastien! La voilà sur ses slicks prête à rejoindre les quelques soixante dix autres F1 en vitrine. Ce kit est somme toute assez aisé à monter et ne représente pas de grosses difficultés. Attention toutefois, il existe un petit saute vent dans la boite, mais il faut l'utiliser que pour la voiture de Berger (n°28), au GP d'Italie, la voiture d'Alesi en était dépourvue.

Une petite séance de photos en extérieur.

Superbe !!! Quant on voie tes photos, on pourrai penser qu'il s'agit de 1/18 !!!
C'est toujours propre, nickel, sans trace de colle. Tu m'épates à chaque montage dans ta régularité et recherche du détail qui colle à l'historique de l'auto, BRAVO

Merci Sébastien.

Magnifique, comme toujours.

Rendu visuel très impressionnant avec tes photos en extérieur qui permettent de voir la qualité de la peinture !

Merci Guillaume.