La 333 est certainement une des Ferrari qui a gagné le plus de courses, avec une carrière qui dure de 1994 à 2003, au cour de laquelle 40 châssis seront produits par « Dallara» tout d’abords puis par « Michelotto» ensuite. C’est quand même 56 victoires et 69 pôles en 144 courses.
Gagnante pour sa première course en 1994 à « Road Atlanta », elle remportera également les séries IMSA et ISR ainsi que les 12h de Sebring (3 fois) et les 24h de Daytona en 1998.
Alignée plusieurs fois au Mans, désavantagée par le règlement d’alors trop favorable aux GT1, elle n’y a jamais brillé, sa meilleure performance étant une victoire en LMP1 en 1998 avec une huitième place au général.
Conçue initialement pour le championnat Américain des voitures de sports IMSA et pour des écuries privées (elle ne sera jamais alignée par la Scuderia), elle sera ensuite alignée en ISR et ferra également le bonheur de plusieurs écuries dans les séries Européennes à partir de 1999.
Construite sur la base d’une monocoque en carbone, elle reçoit un V12 de 4 litres de cylindrée d’une puissance de 640 Cv, directement issu du bloc de 3,5 litres de formule 1. Ce moteur s’avèrera au final particulièrement fiable et équipera également la F50.
Bien née elle sera immédiatement performante, et aura une carrière particulièrement longue, avec un important « up grade » en 1997 pour la saison 1998.
Voici un kit que j’ai cherché longtemps, trouvé il y a 4 ans à la bourse d’Orléans. Curieusement on trouve assez facilement des 333 Momo du Mans 95 ou de Daytona 95 mais pas celle qui remporte l’épreuve en 1998.
Réalisé par BBR, il s’agit bien sur de la version 1997 de la voiture, qui se caractérise visuellement par des flancs et un avant retouchés et une bulle au dessus du tableau de bord intégrée à la carrosserie. La Momo alignée à Daytona dispose en plus d’un petit aileron de requin sur la boite à air, et de sorties de refroidissement des freins juste derrière les roues avant.
Quelques photos d’époque :
Le kit est un classique de BBR, simple de conception, tout en résine, avec un moulage de qualité, et des détails aérodynamiques en photo-découpe. Les jantes sont en alu tournées avec inserts en photo-découpe, les pneus souples de qualité.
La planche de décalques est finement imprimée et permet de réaliser une décoration exacte.
Pas de difficulté particulière au niveau de l’ajustage de la caisse et du châssis, la qualité du moulage et de la résine, la conception parfaite des pièces favorise le montage.
La voiture repose ainsi parfaitement sur ses roues.
Un petit contretemps toutefois. J’ai acquis ce kit dans une bourse, et je n’ai pas bien vérifié le contenu de la boite (ce n’est pas toujours facile il est vrai), et il manque la partie centrale de l’aileron arrière en résine (les dérives étant en photo-découpe).
L’empreinte de celle-ci se trouvant sur les dérives, je peux avoir la forme, et ayant d’autres 333 dans ma collection, il m’est facile de reporter la dimension. Je dois donc la fabriquer dans de la carte plastique.
Après un peu de boulot de ponçage pour obtenir la bonne courbure, voici le travail.
Reste à poser le fonds plat de chaque coté, sachant que celui-ci réalisé en photo-découpe doit être plié sur sa partie antérieure pour rejoindre la carrosserie au dessus du décrochement derrière les roues avant, permettant le refroidissement des freins.
On peut passer maintenant à la peinture. Pour le rouge un peu plus orangé que le rouge "Corsa" j'ai utilisé le TS 86 de Tamiya qui va parfaitement.
Châssis et intérieur
Roues posées sur le châssis.
La caisse après une première couche de vernis, je colle l’arceau et les renforts latéraux (préalablement peints et ayant eux aussi reçu une première couche de vernis) de chaque côté du poste de pilotage.
Et je pose les décalques avec soin de façon à obtenir une symétrie parfaite, avant de passer une seconde couche de vernis.
Il ne reste plus que quelques petits détails à coller, comme l’aileron de requin, les rétros, les ouvertures de remplissages du carburant, les phares et les globes en rhodo.
La voiture terminée peut rejoindre la vitrine, une barquette de course importante dans l’histoire de la marque et qui manquait singulièrement à ma collection.