En continuant mon tour de la Carrera-Panamericana, je vous présente cette fois ci, la gagnante de 1954 avec Uberto Maglioli à son volant, la 375 plus n° 0392AM.
En 1954, Enzo décide de créer une véritable voiture de course, réservée à la Scuderia, à partir de la 375 MM, elle-même destinée aux clients « gentlemans drivers ».
Ce spyder qui à première vue ressemble beaucoup à la 375 MM dont elle reprend l’empattement et les lignes de la carrosserie, est en fait une voiture totalement différente.
Le moteur « Lampredi » est porté à 4 954cm3 avec une puissance de 340 à 370 CV, le châssis est tubulaire ce qui améliore la rigidité de la voiture, la suspension arrière « de Dion » avec amortisseurs « Houdailles » remplace l’essieu rigide à lames de la 375 MM. C’est d'ailleurs pour cette raison, qu’elle se distingue visuellement de celle ci par son réservoir proéminant à l’arrière.
Cette voiture est un monstre de puissance, qui va permettre à Ferrari de remporter le championnat du monde d’endurance, avec notamment une victoire au Mans et à la Carrera.
Bien entendu, j’aurai aimé monter le kit AMR, mais je n’ai jamais réussi à me le procurer, aussi je vais me contenter du « Starter » que je vais profondément transformer.
Le kit que je détiens, c’est d’ailleurs sympa au niveau du poids, possède un châssis en white estampillé 375MM et un peu trop long pour la carrosserie. ?????
La première opération consiste donc à le raccourcir, à supprimer les lignes d’échappement moulées, et à revoir l’emplacement des axes de roues.
Je refais ensuite des lignes d’échappement en white et laiton, ce qui rendra mieux au final et plus aisé à peindre.
Il faut maintenant m’attaquer à la caisse en résine, avec plusieurs opérations améliorant l’aspect visuel du kit.
Dans l’optique de refaire la totalité de l’intérieur du poste de pilotage assez fruste du kit, je commence par le tableau de bord assez grossier et non exact (la disposition des cadrans est celle de la 375 MM).
Heureusement, je possède dans ma réserve, un devant de tableau de bord en white ad oc. Il suffit donc de découper la casquette existante, de limer les cadrans, de repositionner celle ci sur une plaque de laiton coupée à dimension, et de coller le tout sur la caisse.
Après peinture, je poserai les décalques des cadrans, collerai dessus le devant en white auquel j’ajouterai des tours de cadran en photo-découpe. Une goutte de « Microscale » dans chaque cadran pour figurer le verre et le tour est joué.
En attendant :
Seconde opération, sachant que j’ai raccourci le châssis, il faut faire correspondre le puit de visse à l’avant, en renforçant le bloc ou il se trouve par un ajout de résine.
Il faut également évider l’entrée d’air à l’avant, la grille moulée avec la caisse sera remplacée par de la grille en photo-découpe coupée à dimension.
Egalement évider les phares afin de remplacer les globes en résine jaunis, par des pastilles de phare plus réalistes surmontées d’un petit globe en thermoformé (il m’en restait deux en rab provenant du kit « Esprit 43 » de la 375 MM)
Dernière opération sur la caisse, limer tout les accessoires moulés ( feux, rétro, lanières, rivets, charnières), pour les remplacer par des pièces en photo-découpe ou des pièces tournées.
Enfin figurer la trappe du bouchon d’huile sur la droite du capot avant.
Après avoir positionné des tubes laiton devant recevoir les axes des roues, celles d’origine étant remplacées par de plus jolies venant de chez « Sprint43 », on vérifie avant de coller que la voiture possède une bonne assise.
Pour finir avec la caisse, opération assez fastidieuse, consistant à coller des rivets en photo-découpe à la place de ceux qui ont été poncés.
Puis graver le volet en haut du capot oublié par Starter
La voiture est maintenant prête pour les opérations de peinture, en commençant par les couches d’apprêt.
L’aspect de surface étant nickel on peut maintenant passer au rouge.
Pendant le séchage des couches successives de peinture, je m’attaque au poste de pilotage. Première opération, revoir la console centrale , en la remodelant avec du « putty » Tamiya.
Puis figurer à l’aide de tubes laiton soudés, la partie visible du châssis tubulaire.
Fabriquer un petit tableau fusibles qui viendra se coller sous la carrosserie à gauche du tableau de bord face au siège passager.
Volant et son axe, levier et grille de vitesse, boutons au tableau de bord feront également l'objet d'amélioration du kit existant.
Après peinture.
Au passage, les roues peintes en alu avec des tambours de freins venant de chez « Renaissance »
Après trois couches de rouge et une première couche de vernis, pose des décalques et des différentes photo-découpes (lanières, attaches capot, tiret d’ouverture des trappes, grille de la prise d’air, feux avants en acier tourné, plaques sur lesquelles viendront se coller les pastilles de feux arrière).
Pour les décalques, je dispose dans la boite outre la planche d’origine Starter, une planche de qualité qui me semble être celle d’AMR. Chouette !!
Après réalisation au pinceau de quelques détails, pose de la grille devant la bouche d’aération avant, collage du rétro externe (préalablement découpé sur la caisse et auquel j'ai ajouté un miroir en photo-découpe), du bouchon du réservoir d’essence, et de la plaque Carrera Panam à l’arrière (réalisée dans une fine chute de photo-découpe peinte en jaune sur laquelle j’ai appliqué la décalque), je pose les roues , colle les phares et le petit pare brise, et la voiture est enfin terminée.
On peu commencer la séance de photo. A défaut de l'AMR j'ai un kit Starter certes mais bien amélioré, qui ne jure pas dans la vitrine à côté de la très belle 375 MM de Modelart 111.